Découvrez 10 gestes écologiques faciles à mettre en place pour économiser de l’énergie chez soi et adopter un mode de vie plus durable et écoresponsable.
À compter du 1er octobre 2027, installer un thermostat à son chauffage sera obligatoire. Et l’intérêt est réel car chauffer trop, ou chauffer mal, c’est gaspiller de l’énergie… et perdre de l’argent. Ces thermostats vous aident à mieux gérer votre budget chauffage. L’idéal est qu’ils soient programmables afin de déterminer des plages horaires de chauffe bien précises, au moment où vous en avez besoin. Selon l’Ademe, en évitant ainsi les gaspillages d’énergie, vous pouvez réaliser jusqu’à 15 % d’économies. Cela peut même monter jusqu’à 30 % avec un thermostat connecté (pilotable à distance depuis une appli, en temps réel) et/ou intelligent (doté d’un détecteur de présence par exemple). Un thermostat programmable peut coûter entre 200 et 600 euros. Mais il sera rentabilisé en moins de deux ans. Et c’est sans compter le confort de vie amélioré.
LED. Trois lettres pour un acronyme anglais :LED signifie « light emitting diodes » un terme qui change tout à la manière dont on s’éclaire.
D’abord leur durée de vie, en moyenne 30 000 heures, soit entre 25 à 30 fois plus qu’une ampoule à incandescence. Ensuite, les économies permises : une ampoule LED consomme 10 fois moins d’électricité qu’une ampoule à incandescence, et entre 6 à 8 fois moins qu’une halogène.
Alors, même si elles sont environ deux fois plus chères à l'achat, il n'y a pas photo. Pour chaque ampoule remplacée par une LED, c'est jusqu'à 10 euros par an à gagner. Une somme à multiplier par le nombre de lampes que l’on a chez soi…
Plus de lumière naturelle chez soi, c’est moins de lumière artificielle, donc moins de dépenses énergétiques. Alors, un seul conseil : faites entrer le soleil chez vous autant que possible. Bien sûr, il faut faire avec le bâti : tout le monde ne peut pas abattre un mur et le remplacer par une baie vitrée, ou ouvrir en grand son toit pour y créer un puits de lumière. A défaut, quelques petites astuces peuvent vous inspirer. Peignez vos murs en couleurs claires : cela permet de mieux refléter la lumière naturelle,donc de renforcer la luminosité des pièces. N'hésitez pas à utiliser des miroirs pour amplifier l'éclairage naturel. De plus, un réflecteur de lumière placé sur les fenêtres peut augmenter jusqu'à 50 % de votre luminosité.
Laisser ses appareils électriques en veille est un gâchis pour la planète et pour ses économies. Prenons l’exemple d’un ordinateur. Laissé en mode veille, il continue de consommer : c’est, certes, 40 % de moins qu’en pleine activité, mais c’est toujours 40 % de trop… On parle, sur tous ces sujets, de consommation « fantôme » et, selon l’Ademe, cela représente jusqu’à 15 % de la facture d’électricité.
Cependant, il y a des exceptions. Parfois, c’est vrai, les opérations de redémarrage s’avèrent plus énergivores. C’est le cas, par exemple, du chauffage. Pendant votre absence, durant une journée de travail, mieux vaut le baisser que de l’éteindre. Même chose pour une pompe à chaleur ou une chaudière. Pas de question à se poser, en revanche, quand il s’agit d’éteindre les lumières derrière soi. Un écogeste qui peut rapidement devenir naturel avec un peu de pratique
Il est recommandé d’aérer votre logement dix minutes par jour. cela est non seulement bon pour assainir l’air intérieur, mais aussi une manière de réduire le taux d’humidité chez vous.. Or, un air plus sec est un air plus facile à chauffer. En hiver pour une efficacité maximale, vous pouvez aérer deux fois cinq minutes tous les jours, matin et soir. Par ailleurs, pour optimiser le fonctionnement de vos appareils de chauffage, veillez à bien les dépoussiérer. La chaleur ne s’en diffusera que mieux. Pour les mêmes raisons, il faut éviter de placer vos meubles trop près des radiateurs. Enfin, puisque les fenêtres représentent 10 % à 15 % de la déperdition de chaleur dans un logement, il est essentiel de ne pas négliger l’isolation.
Si installer des rideaux thermiques ne remplace pas les nécessaires travaux d’isolation, cela peut s’avérer utile pour lutter contre les déperditions de chaleur ou, à l’inverse, limiter la surchauffe de son logement. Mais attention à bien choisir son matériel. La qualité d’un rideau thermique ne se détermine pas à sa seule épaisseur. Il faut regarder de près sa composition. Parmi les matières naturelles, le molleton et la laine possèdent des propriétés isolantes reconnues, tout comme le coton thermique ou le velours. Du côté des matières synthétiques, misez sur le PET (polytéréphtalate d’éthylène) et le PVC (polychlorure de vinyle). Dans tous les cas, vous ne le regretterez pas. Certaines études tendent à prouver que l’utilisation de rideaux thermiques peut augmenter la température intérieure de 2°C à 4°C en hiver, et l’abaisser jusqu’à 5°C l’été.
La cuisine est une pièce gourmande en énergie. Réfrigérateurs et congélateurs, à eux seuls, sont responsables de près de 20% de la facture d’électricité d’un ménage. Les appareils de cuisson, plaques ou fours, pèsent eux à hauteur de 10%, selon l’Ademe. Alors, quand vous remplacez vos appareils, misez sur ceux avec la meilleure étiquette énergie : cette dernière vous aiguille vers un produit moins énergivore. A l’usage, veillez aussi au bon entretien. Il faut en effet avoir en tête que la consommation électrique d’un réfrigérateur ou un congélateur peut doubler si la couche de givre atteint 4 mm. Dégivrer régulièrement n’est donc pas une option. Lors de la cuisson, couvrez vos casseroles : l’eau arrivera à ébullition plus vite et c’est à la clé jusqu’à 25% d’économie d’énergie. Vous pouvez également installer des économiseurs de débits sur vos robinets et n’utilisez le lave-vaisselle que plein et, bien sûr, en mode « éco ». Enfin, qui dit pas de gâchis, dit compostage. Une solution économique mais aussi et surtout écologique. Selon le rapport 2021 du PNUE, les déchets alimentaires engendrent entre 8 et 10% des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale.
Un cycle de lavage à 40°C ? C’est une consommation énergétique de l’ordre de 0,7 kWh. Le même, mais à 30°C ? Ce sera 0,4 kWh. La différence parle d’elle-même. À raison d’une moyenne de 200 cycles dans une année, et avec en tête un prix du kWh aujourd’hui à 0,2516 euro, on vous laisse faire le calcul… Et rassurez-vous : laver à 30°C suffit dans l’immense majorité des cas pour avoir un linge propre. C’est notamment vrai grâce aux efforts fournis par les lessiviers, qui œuvrent pour proposer des lessives efficaces à basse température. Autre avantage à laver à 30°C : plus besoin de trier son linge, puisqu’à cette température, les couleurs ne dégorgent pas. De plus, cela réduit le risque de calcaire, limitant ainsi les risques de panne de votre machine.
L’entretien de vos appareils électroménagers est essentiel. Selon l’Ademe, pendant la période de garantie de deux ans après un achat, entre 50 % et 70 % des pannes et/ou des demandes d’assistance sont causées par un manque d’entretien et/ou un défaut d’utilisation. Et si l’on parvenait à prolonger la durée de vie de ces appareils d’un an seulement, cela pourrait générer environ quelque 660 euros d’économies par an et éviterait 184 kg Eq CO₂. Cet entretien quotidien repose sur de simples gestes comme :
Si vous avez un abonnement d’électricité avec heures pleines et heures creuses, utilisez cette option à bon escient. Par exemple, vous pouvez faire fonctionner votre lave-vaisselle pendant les heures creuses sans souci, tout comme votre ballon d’eau chaude ou pour recharger les batteries d’une voiture électrique.En revanche, posez-vous les bonnes questions : cette option tarifaire n’est réellement rentable que pour la moitié des foyers. Elle est particulièrement avantageuse pour les familles nombreuses. À l’inverse, un célibataire vivant seul dans un studio aura peu de chance d’être gagnant. En résumé, cela ne devient intéressant que si au moins 30 % de votre consommation d’électricité se fait en heures creuses.
