La pollution mail est remise en cause par le numérique responsable. Plongez dans les chiffres et les solutions pour rendre vos mails plus écologiques.
sont échangés chaque minute dans le monde.
c’est ce qu’émet l’envoi d’un mail avec une pièce jointe volumineuse.
est dû à l’amortissement énergétique de l’équipement sur lequel on lit le mail.
Chaque salarié envoie en moyenne 33 mails de 1 Mo par jour, et près de 188 millions de courriels circulent chaque minute dans le monde. Selon l’étude de NegaOctet, un mail court sans pièce jointe génère 0,4 gCO₂e, tandis qu’un mail avec une pièce jointe volumineuse envoyé à un seul destinataire en produit 3,3 gCO₂e. Si ce mail est adressé à 10 destinataires, l’impact carbone atteint 4,9 gCO₂e.
Contrairement à une idée reçue, ce ne sont ni l’envoi ni le stockage qui polluent le plus (ils ne comptent que pour 1,3 % des émissions d’un mail). La principale source de pollution provient de l’amortissement de la fabrication de l’appareil utilisé (ordinateur ou smartphone), qui représente 69 % de l’empreinte carbone du mail. Le nombre de destinataires aggrave cet impact en allongeant le temps de lecture, soit le temps où des écrans sont allumés pour ce mail.
À l’échelle mondiale, les courriels contribuent aux 3,8 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) liées au numérique. On peut réduire leur empreinte carbone en limitant les mails non essentiels, en ciblant les destinataires prioritaires et en évitant les pièces jointes volumineuses. Prolonger la durée de vie de ses équipements, et privilégier le reconditionné restent les gestes les plus efficaces. Enfin, utiliser le Wi-Fi plutôt que la 4G pour envoyer et recevoir des mails consomme 20 fois moins d’énergie.
Chaque année, le numérique en France implique l’excavation de près de 4 milliards de tonnes de terre, ce qui représente environ 200 kg par habitant chaque jour ! Cette extraction massive s’explique par le renouvellement rapide des équipements, source majeure de pollution. Promouvoir un numérique plus responsable est donc essentiel pour réduire l’impact environnemental de nos communications digitales.
Vous l’aurez compris, même un simple mail a une empreinte carbone. Limiter les envois superflus est donc un geste simple mais efficace pour réduire notre impact numérique !
Dans cette logique, le télétravail, en réduisant les déplacements et en optimisant les échanges, peut aussi contribuer à un mode de travail plus durable. Une piste à explorer pour allier efficacité et écologie.
