Énergies renouvelables - le 9 juin, 2021 - Temps de lecture : 4 min
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L’électricité par biomasse : qu’est-ce que c’est ?
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24 novembre 2023
- Giulio Fona - Temps de lecture : 3 min
Nous vous expliquons tout sur l’électricité par biomasse et les différentes méthodes de production de cette énergie.
Les atouts de la biomasse
L’électricité provenant de la biomasse ne représente qu’une très faible part de la production française, de l’ordre de 2 % à fin 2020. Déchets végétaux, bois, résidus de l’agriculture, la biomasse est vaste. Si cette biomasse est si intéressante pour produire de l’électricité, c’est qu’elle présente une empreinte carbone neutre.
C’est une ressource inépuisable et naturelle. Tandis que le pétrole ou le charbon mettent des millions d’années à être créés dans les sous-sols, les arbres produisent annuellement plusieurs millions de mètres cubes de bois. Au bois, s’ajoutent toutes les productions de déchets végétaux ainsi que résidus d’origine agricole et alimentaire. Le recyclage de ces matières peut fournir de l’électricité ou de la chaleur. La combustion de la biomasse énergie ne produit pas plus de CO2 qu’elle ne permet d’en absorber, au cours de la photosynthèse. Il faut également savoir que la combustion de 4 tonnes de bois permet de faire l’économie d’une tonne de pétrole.
Fonctionnement d’une centrale : les deux méthodes de biomasse
Il existe deux processus distincts.
Dans le procédé direct, la biomasse sert de combustible pour chauffer de l’eau et produire la vapeur qui actionnera une turbine. L’électricité par biomasse utilise le même procédé que les énergies fossiles, seul le combustible change.
Dans le procédé par méthanisation, on récupère le biogaz produit par la fermentation de la biomasse provoquée à l’aide des bactéries. C’est ce méthane qui sert de combustible dans la chaudière. Le principal composant du biogaz est le méthane, d’où le nom du procédé de méthanisation.
Une énergie naturelle et propre
La production d’électricité par biomasse participe à la réduction des gaz à effet de serre et entre dans la composition du mix énergétique de la France, tout en renforçant son indépendance énergétique. C’est pourquoi le Gouvernement s’est engagé dans un plan méthanisation qui doit permettre l’installation de 500 méthaniseurs par an d’ici 2030.
