Pour sélectionner un radiateur électrique économique, les utilisateurs doivent s’intéresser aux technologies disponibles, à la puissance adaptée à leurs besoins, sans oublier les fonctionnalités intégrées. Les normes énergétiques sont un autre paramètre important à prendre en compte. Objectif ? Repérer les modèles de radiateurs électriques les plus performants. Le point en détail :
La technologie détermine l’efficacité d’un radiateur électrique. Nous en distinguons quatre :
Le radiateur à inertie a la particularité de stocker la chaleur, puis de la restituer progressivement, même après extinction. Le transfert de chaleur se fait sous forme de rayonnement infrarouge. Le cœur de chauffe des radiateurs à inertie est composé :
Les points communs de ces deux technologies ? Elles assurent une chaleur douce, homogène, sans assèchement de l’air ni dispersion de poussières. De plus, comme elles fonctionnent par cycles courts, elles ont l’avantage de réduire de manière drastique la consommation d’énergie.
Attention, les radiateurs à inertie sèche et fluide diffèrent sur un point : la montée en température. Elle est plus lente pour le radiateur à inertie sèche (45 minutes, contre 20 minutes pour son homologue1). En contrepartie, le radiateur à inertie sèche stocke la chaleur plus longtemps : il consomme alors moins d’énergie. Le radiateur à inertie sèche convient donc mieux aux pièces de vie (séjour, cuisine…) tandis que le radiateur à inertie fluide est plus adapté aux pièces occupées de manière intermittente (bureau, salle de bains…).
À la différence des radiateurs à inertie sèche, les modèles à cœur de chauffe fluide nécessitent une vérification périodique du circuit afin de détecter d’éventuelles fuites.
Les panneaux rayonnants utilisent des ondes infrarouges pour transmettre la chaleur. Leur résistance électrique intégrée chauffe une plaque en aluminium ou en matériau composite. Les ondes chauffent les surfaces et les corps (murs, objets, personnes) pour réchauffer l’air ambiant.
Avantage : la montée en température des panneaux rayonnants est très rapide (quelques minutes).
Inconvénient: une répartition de la chaleur non homogène, avec un risque de sensation de « chaud-froid ».
Les panneaux rayonnants sont à éviter dans les pièces occupées en continu, comme le séjour, car ils entraînent des coûts énergétiques élevés. Ces radiateurs électriques économiques sont davantage adaptés aux pièces de petite à moyenne taille nécessitant un chauffage ponctuel (salle de bains, atelier…) ou difficiles à chauffer (garage, véranda…). Ils peuvent aussi venir en complément d’un système de chauffage principal. Attention aussi à l’orientation du panneau ; tout élément placé à moins de 60 cm (meuble, par exemple) réduit son rendement.
Ces radiateurs électriques performants et économiques sont des versions améliorées des premiers convecteurs, connus pour être très énergivores. Comme leurs ancêtres, ils fonctionnent sur le principe de la convection naturelle : l’air froid est aspiré à la base du radiateur, chauffé par une résistance électrique, puis diffusé vers le haut sous forme d’air chaud.
Grâce à une isolation renforcée, les déperditions de chaleur au niveau de l’appareil lui-même sont limitées. À la différence des anciens modèles, les convecteurs nouvelle génération sont aussi dotés de fonctionnalités destinées à optimiser la consommation d’énergie.
Les convecteurs sont très réactifs. Comme les panneaux rayonnants, ils sont idéals pour les espaces occupés de manière temporaire ou comme solution d’appoint, de préférence dans les pièces bien isolées, afin de minimiser les pertes de chaleur.
Les radiateurs soufflants et à bain d’huile sont des solutions de chauffage mobiles (sur roulettes ou non, selon les modèles). Ils sont conçus pour chauffer rapidement de petits espaces ou offrir un complément temporaire au système de chauffage principal. Similaires sur certains points, ils présentent des différences en termes de fonctionnement, mais aussi d’efficacité énergétique :
Les radiateurs soufflants utilisent une résistance électrique pour réchauffer l’air, lequel est ensuite diffusé dans la pièce via un ventilateur intégré. Ces appareils, capables de chauffer l’espace en quelques minutes, sont appréciés dans les pièces comme la salle de bains (bien isolée, de préférence). Leurs limites ? Une consommation énergétique élevée en cas de fonctionnement en continu et des nuisances sonores liées au système de ventilation.
Les radiateurs à bain d’huile fonctionnent sur le principe de l’inertie. Ils contiennent un fluide caloporteur chauffé par une résistance électrique. Ce fluide conserve la chaleur et la diffuse graduellement dans la pièce via le corps du radiateur, même après extinction. Les radiateurs à bain d’huile sont ainsi plus économiques par rapport aux radiateurs soufflants : sur le long terme, ils consomment moins d’électricité. La chaleur produite est aussi plus douce (pas d’assèchement de l’air ambiant), plus homogène. Le plus ? Ces radiateurs sont aussi silencieux.
Quelques limites sont à noter : un encombrement plus important (poids, volume) et une montée en température lente (30 minutes à 1h). Ces radiateurs ont ainsi davantage leur place dans les pièces de vie.
La puissance d’un radiateur ultra basse consommation doit être choisie en fonction de la taille de la pièce et des besoins spécifiques des utilisateurs. Objectif ? Éviter une surconsommation inutile (un radiateur sous-dimensionné fonctionne en surrégime, la facture énergétique s’en trouve augmentée) et garantir un confort thermique optimal.
Les fonctionnalités modernes intégrées aux radiateurs électriques économiques contribuent à réduire le gaspillage d’énergie et à augmenter le confort des occupants.
Pour identifier les radiateurs électriques les plus économiques, les utilisateurs doivent se référer à la norme NF Électricité Performance et à la certification Eu.BAC. Elles indiquent le niveau de consommation d’énergie de l’appareil.
Cette certification, délivrée par des organismes indépendants comme le LCIE (Laboratoire Central des Industries Électriques), classe les radiateurs électriques économiques selon quatre niveaux de performance.
Il s’agit de l’excellence européenne en matière d’efficacité énergétique. Délivrée par l’European Building Automation and Controls, cette certification évalue la précision des systèmes de régulation des radiateurs. Elle est attribuée après des tests indépendants (en France, le Centre scientifique et technique du bâtiment - CSTB) et des audits en usine.
L’échelle de performance va de AA (radiateur électrique le plus économique) à E (radiateur électrique le plus gourmand en énergie). Les radiateurs les mieux classés affichent une précision de régulation supérieure de 30 % par rapport à celle exigée par la norme EN 15-500. Certains modèles de radiateurs électriques sont capables de maintenir la température d’une pièce au dixième de degré près (0,1 °C).
Le choix d’un radiateur électrique économique dépend de plusieurs paramètres : la technologie utilisée, les fonctionnalités embarquées, l’adéquation du modèle aux spécificités du logement. Pour guider les utilisateurs, cette section se concentre sur les performances des différents types de radiateurs et identifie quelques-uns des modèles les plus performants actuellement disponibles.
Les radiateurs à inertie sèche ou fluide et les radiateurs à bain d’huile sont les moins énergivores sur le long terme, grâce à leur capacité à stocker la chaleur et à la restituer de façon progressive. Les panneaux rayonnants, même s’ils sont réactifs, consomment davantage en utilisation prolongée. De leur côté, les convecteurs nouvelle génération sont un bon compromis, à condition d’être associés à un thermostat intelligent pour réduire les coûts.
Classement par technologie (du moins au plus énergivore) :
Consommation : optimisée grâce à une restitution lente de la chaleur.
Usage idéal : pièces à occupation continue (chambre, séjour).
Consommation : faible sur le long terme, avec une montée en température plus rapide par rapport à l’inertie sèche (environ 20 minutes).
Usage idéal : pièces nécessitant un chauffage d’appoint réactif (bureau, chambre d’amis) ou espaces mal isolés.
Consommation : faible sur le long terme, mais montée en température lente.
Usage idéal : pièces nécessitant une chaleur stable, comme la chambre.
Consommation : modérée si équipés d’un système de régulation électronique.
Usage idéal : espaces à occupation intermittente (salle de bains).
Consommation : élevée en utilisation prolongée.
Usage idéal : pièces occupées de manière occasionnelle (salle de bains, bureau) ou en complément d’un système de chauffage principal.
Parmi les références actuelles, pour chaque technologie, nous retrouvons :
Ses points forts :
Ses points forts :
Ses points forts :
Ses points forts :
Ses points forts :
L’efficacité d’un radiateur électrique dépend à la fois de ses caractéristiques techniques et de son utilisation au quotidien. Pour réduire sa facture énergétique sans sacrifier le confort, voici les axes clés à explorer :
Trois principaux réflexes limitent les déperditions thermiques dans le logement :
Fenêtres : pose de joints isolants entre le mur et la fenêtre (calfeutrage), de rideaux thermiques.
Portes : installation de bas de porte (boudin, balai automatique…).
Murs, combles, planchers bas : isolation par l’extérieur, isolation par soufflage, pose de panneaux isolants.
Programmation pour baisser la température la nuit ou en cas d’absence.
Éviter les obstacles : installer le radiateur loin des meubles pour une bonne diffusion de la chaleur.
Compensation des pertes de chaleur : placer le radiateur sous une fenêtre (si possible).
Éloignement des autres sources de froid : l’installer à distance des portes d’entrée.
Le dépoussiérage des grilles d’aération du radiateur est important pour éviter les pertes de performance. La température de consigne est un autre aspect à ne pas négliger. Chaque degré en moins permet de réduire sa consommation d’électricité de 7 %. La température de consigne idéale ? 19 °C dans les pièces à vivre, 17 °C dans les chambres.
La journée, ouvrir ses volets pour profiter de l’apport solaire, une source de chaleur gratuite. L’installation de ventilateurs de plafond (en particulier en cas de plafond haut) est une autre option intéressante : ils font redescendre la chaleur et homogénéisent la température de la pièce.
La consommation d’un radiateur électrique dépend de 3 facteurs :
Un exemple pour mieux comprendre :
Un radiateur de 2 000 W utilisé 6h/jour pendant 180 jours coûte :
2 000 W × 6 h × 180 jours / 1 000 × 0,2016 € = 435,46 €/an.
Le retour sur investissement (ROI) dépend quant à lui du type de radiateur et des économies réalisées. Imaginons qu’un usager choisisse un radiateur à inertie pour remplacer un ancien convecteur :
Choisir un radiateur électrique économique implique de prendre en compte plusieurs paramètres, notamment l’usage prévu, la pièce à chauffer et le type d’installation.
Les radiateurs à inertie (sèche ou fluide), parfaits pour un usage prolongé, sont adaptés en chauffage principal. Leurs points forts : une consommation d’énergie maîtrisée, une température stable, un confort durable. Il en est de même pour les radiateurs à bain d’huile puisqu’ils reposent sur le même principe : montée en température progressive et diffusion de chaleur même après extinction.
Les convecteurs modernes sont rapides à chauffer, mais moins efficaces sur le long terme. Ils sont à réserver aux usages ponctuels, tout comme les radiateurs soufflants (montée en température très rapide). De leur côté, les panneaux rayonnants diffusent une chaleur immédiate, agréable : ils sont adaptés aux petites surfaces, en appoint.
Dans la chambre, l’idéal est d’installer un radiateur à inertie sèche : il maintient une température stable sans assécher l’air et favorise ainsi un sommeil de qualité. Dans le salon, mieux vaut privilégier un radiateur à inertie fluide ou double corps de chauffe (matériau solide réfractaire ou fluide caloporteur + façade rayonnante) : ils offrent une montée en température plus rapide par rapport à l’inertie sèche. Dans la salle de bains, le choix est donné entre le panneau rayonnant, le convecteur nouvelle génération, le radiateur soufflant et le radiateur à inertie fluide (le moins réactif de tous). Autre option : le sèche-serviette électrique. Les modèles les plus sophistiqués intègrent même une soufflerie pour une montée en température plus rapide.
Les radiateurs mobiles sont idéals pour des besoins ponctuels ou les logements où une installation fixe est impossible (location). Les radiateurs fixes sont recommandés pour un usage principal. Plus performants par rapport aux chauffages électriques économiques mobiles, ils sont aussi plus esthétiques.
Pour choisir un radiateur électrique économique, il est essentiel de comparer les technologies en fonction de ses besoins et d’évaluer l’isolation de son logement. Pour faire un maximum d’économies, privilégier un modèle labellisé NF Électricité Performance 3 étoiles + œil et/ou Eu.BAC AA.
Radiateur électrique économique : comment faire le bon choix ?
22 avril 2025 - Julie Thomas - Temps de lecture : 7 min
Choisir un radiateur électrique économique est important pour optimiser sa consommation énergétique et limiter son impact environnemental, sans perdre en confort thermique. Face à la diversité des modèles disponibles sur le marché, difficile de faire un choix éclairé. Conseils pratiques, critères essentiels… le point pour aider les usagers à identifier le radiateur électrique économe adapté à leurs habitudes d’utilisation et aux spécificités de leur logement.