Bleu, vert/jaune, rouge, noir… Ces couleurs sur les fils électriques permettent d’identifier immédiatement la fonction de chaque conducteur dans un circuit : alimenter, protéger, équilibrer ou piloter. Ce code couleur facilite le câblage, réduit les risques d’erreur et assure la sécurité de l’installation. Respecter ces repères visuels, c’est garantir une mise en conformité avec les règles en vigueur. Ce guide donne les bons réflexes pour reconnaître les fils à coup sûr, comprendre les normes et sécuriser son installation électrique.
Dans une installation électrique, les couleurs des fils répondent à une codification normalisée, indispensable pour poser, modifier ou entretenir un circuit en toute sécurité. Ce langage visuel commun permet d’intervenir rapidement.
Les installations électriques doivent respecter les normes d’installation homologuées, publiées par arrêté ministériel. Ces références sont consultables sur Légifrance et mises à jour régulièrement.
Dans un système électrique, chaque fil transporte une fonction spécifique : la phase alimente les équipements, le neutre complète le circuit, la terre protège les personnes. Identifier visuellement ces rôles grâce aux couleurs permet d’agir sans danger. Cette signalétique limite les risques de court-circuit ou d’électrocution. Elle facilite aussi la conformité des installations avec les règles de sécurité en vigueur.
La norme NF C 15-100 fixe les règles des installations électriques basse tension. Sa version 2024 s’appliquera dès septembre 2025 pour les constructions neuves ou les rénovations.
Elle impose un code couleur harmonisé :
Ce repérage facilite les interventions et garantit une meilleure sécurité des circuits.
La norme interdit de peindre, entourer ou modifier un fil pour lui attribuer une autre fonction. En cas de doute ou de fil non conforme, il faut le remplacer ou le repérer clairement avec des étiquettes durables.
En France, chaque couleur de fil répond à une fonction précise : phase, neutre ou terre. Ce repérage limite les erreurs de branchement lors du câblage ou d'une intervention.
Le fil bleu représente le neutre. Il joue un rôle central dans un circuit monophasé : il permet le retour du courant vers le tableau électrique après avoir alimenté les appareils. Le neutre équilibre la tension dans l’installation. Sa couleur est normalisée et ne peut pas être utilisée pour un autre usage.
Cette teinte bleue s’applique aussi bien aux installations neuves qu’aux rénovations. En cas d’absence de fil bleu dans une vieille installation, il convient de procéder à une mise en conformité.
Le fil bicolore vert et jaune indique obligatoirement la terre. Il ne doit jamais être utilisé pour un autre rôle. Relié à la barrette de terre du tableau électrique, il évacue les courants de fuite vers le sol en cas de défaut d’isolement. Il protège les occupants d’un éventuel choc électrique.
Cette couleur bicolore est obligatoire dans toute installation conforme à la norme NFC 15-100. Son usage reste strictement réservé à la fonction de protection.
Le vert seul n'est plus autorisé, car il peut se confondre avec d'autres couleurs dans certaines conditions de luminosité. Le bicolore vert/jaune assure une meilleure visibilité et une identification sans ambiguïté, même en cas de vieillissement des câbles.
La phase correspond au fil qui transporte le courant depuis le tableau jusqu’aux différents points d’utilisation. Elle peut être de couleur noire, marron ou rouge, selon la configuration du circuit.
Dans les logements récents, le marron et le noir sont privilégiés pour distinguer différentes phases ou circuits de commande. Le rouge reste fréquent dans les installations anciennes. Lors d’une rénovation, mieux vaut remplacer les conducteurs non conformes afin de limiter toute confusion.
Respecter les couleurs permet d’éviter les erreurs de branchement, les courts-circuits, voire les électrisations. Ce repérage visuel joue un rôle essentiel dans la sécurité des installations.
La norme de couleur simplifie l’identification immédiate des fils, même dans une installation dense.
Bleu pour le neutre, vert/jaune pour la terre, rouge, marron ou noir pour la phase : ces repères visuels évitent les erreurs de branchement et facilitent les interventions, sur un interrupteur, une prise ou un tableau.
Un simple coup d’œil suffit à repérer le rôle de chaque conducteur, moins de risques et les manipulations sont plus rapides.
Un mauvais branchement peut provoquer un court-circuit, une surchauffe ou un départ de feu. Utiliser des fils bien identifiés, combinés à des protections différentielles, limite fortement ces dangers. Ces dispositifs détectent les fuites de courant — par exemple lorsqu’un fil touche une surface métallique — et coupent automatiquement l’alimentation pour éviter tout accident.
En France, la norme NF C 15-100 impose des couleurs normalisées pour tous les câblages domestiques, pour les logements neufs ou rénovés. Elle fixe aussi des règles sur le diamètre des câbles, les disjoncteurs et la disposition des circuits.
Ces normes évoluent régulièrement : mieux vaut les consulter avant tout chantier. Elles s’appliquent en complément des règles concernant les prises électriques, en particulier dans les pièces humides.
La norme impose des codes précis pour identifier les conducteurs. Des variations peuvent exister dans les installations anciennes, les circuits dédiés ou certains équipements industriels.
Avant 1970, d'autres couleurs circulaient : gris ou blanc pour le neutre, rouge, noir ou marron pour la phase, vert seul pour la terre. Ce code couleur ne répond plus aux standards en vigueur, mais reste présent dans certains logements anciens. En cas de rénovation partielle, des différences peuvent coexister dans un même tableau électrique.
En cas de doute, mieux vaut tester chaque fil à l’aide d’un voltmètre pour éviter toute confusion.
Sur certains circuits, des couleurs comme l’orange ou le violet identifient les retours de lampe, le gris ou le blanc, les commandes spécifiques (volets, chaudière…).
Ces variantes sont tolérées si les couleurs du neutre et de la terre sont respectées. Il est indispensable que ces exceptions soient clairement identifiées sur les plans électriques ou le tableau.
Dans un système triphasé, trois conducteurs de phase coexistent, repérables en noir, marron et gris. Le fil bleu signale toujours le neutre, et le vert/jaune reste dédié à la terre. Cette répartition permet une alimentation plus puissante et homogène (logements très équipés ou bâtiments professionnels). Une bonne identification des fils reste indispensable pour éviter les erreurs de branchement et garantir la sécurité du circuit.
En Europe, le bleu et le vert/jaune sont harmonisés. Mais la couleur des phases peut varier : le gris est fréquent en Allemagne, le brun au Royaume-Uni. Lors de l’importation ou du bricolage à l’étranger, mieux vaut rester vigilant. Un fil rouge ou noir ne signifie pas toujours la même chose selon les normes locales. D’où l’importance de bien s’informer avant toute intervention.
Dans certaines configurations, les couleurs des fils électriques ne suffisent pas à identifier avec certitude leur fonction. C’est le cas lors d’une rénovation, d’un câblage non conforme, ou simplement quand des fils apparaissent sans repérage clair. Pour éviter tout incident, plusieurs réflexes.
Le multimètre permet de tester chaque fil : présence de tension, identification de la phase (230 V en monophasé), ou continuité vers la terre ou le neutre. Avant de tester, il faut couper l’alimentation et sécuriser la zone.
Les mesures permettent de confirmer la fonction de chaque fil. Ce test est indispensable dans les anciennes installations où la couleur ne suffit pas à déterminer la fonction du fil.
Un schéma de câblage accompagne normalement toute installation neuve ou rénovée. Il décrit les circuits et la fonction des fils. En cas de doute, ce plan permet de confirmer le rôle d’un conducteur ou de comprendre un montage spécifique (va-et-vient, chauffage...). En l’absence de plan, un professionnel peut identifier les circuits et sécuriser l’installation.
En cas de doute persistant, mieux vaut consulter un électricien certifié. Grâce à son matériel et à son expérience, il identifie rapidement les fils. Il vérifie aussi la conformité aux normes et peut recommander des travaux de sécurisation.
En cas de rénovation, cette expertise garantit la conformité des travaux avec la réglementation actuelle. Elle limite aussi les risques de fuite électrique ou de surchauffe.
Le code couleur dans le câblage électrique est une exigence de sécurité inscrite dans les textes français et européens. Ces règles précises jouent un rôle essentiel dans la prévention des incidents domestiques.
Chaque couleur correspond à une fonction précise : phase, neutre, terre, pilote. Ce repérage rapide évite les erreurs de branchement lors d’un dépannage ou d’un ajout d’équipement.
Dans un tableau électrique ou une boîte de dérivation, la présence de fils bien identifiés :
En cas de doute, une erreur sur la phase ou la terre peut provoquer une électrisation (voire une électrocution), un court-circuit ou endommager un appareil.
La norme NF C 15-100 fixe les règles de câblage basse tension en France. Elle s’applique aux constructions neuves, aux rénovations ou aux bâtiments collectifs ou tertiaires. Elle impose le vert/jaune pour la terre et le bleu pour le neutre. Les autres couleurs restent possibles, à condition d’éviter les confusions.
Ces obligations figurent aussi dans les normes européennes (CEI 60446), ce qui permet une harmonisation des installations à l’échelle de l’Union européenne.
Une norme volontaire fixe un cadre de qualité et de sécurité, mais n’a pas de caractère obligatoire sauf mention explicite dans un texte réglementaire. Elle est issue d’un consensus entre professionnels.
Un repérage des fils permet de sécuriser l’ensemble de l’installation :
Selon l’Observatoire national de la sécurité électrique, une installation non conforme figure parmi les premières causes d’incendie domestique. L’usage de codes couleur réglementés réduit ces risques avec des circuits lisibles.
En France, la norme NF C 15-100 encadre toutes les installations électriques basse tension. Elle s’applique aux logements, locaux professionnels et bâtiments recevant du public. Son objectif : garantir la sécurité des personnes et des biens.
La norme NF C 15-100 définit les règles de conception, de pose et d’entretien des installations électriques. Elle encadre les circuits, les protections, les prises et l’identification des fils.
C’est cette norme qui impose notamment :
Cette norme est obligatoire pour toute construction neuve ou rénovation importante.
Les normes électriques évoluent avec les usages. Il reste essentiel de vérifier la version en vigueur avant d’ajouter un circuit ou de rénover un tableau.
Dans le neuf, le respect de la norme NF C 15-100 est contrôlé par le Consuel (Comité national pour la sécurité des usagers de l’électricité). Ce certificat est obligatoire pour raccorder le logement au réseau électrique.
Lors d’une vente, un diagnostic est requis pour tout logement de plus de 15 ans. Il vérifie l’état des protections, du tableau électrique et le repérage des fils. En cas d’anomalie, l’acheteur doit prévoir une remise en conformité.
Une remise aux normes évite les surcharges, les défauts d’isolement ou les fuites électriques, souvent invisibles mais dangereuses.
Une erreur dans le repérage des fils peut provoquer un court-circuit ou un choc électrique. C’est fréquent dans les rénovations ou les installations modifiées sans schéma précis. D’où l’importance d’une approche rigoureuse avant toute intervention.
Bleu pour le neutre, vert/jaune pour la terre : ces couleurs sont fixes. En revanche, les phases peuvent être rouges, noires ou marron selon les circuits. Sans vérification, les erreurs de branchement restent fréquentes.
À éviter absolument :
Dans le doute, couper l’alimentation, tester chaque conducteur et vérifier le schéma du tableau électrique permet d’éviter toute confusion dangereuse.
Dans une boîte de dérivation, un câblage mal organisé rend les interventions compliquées. Il faut séparer les fils, utiliser du matériel conforme et étiqueter si besoin. Mieux vaut éviter de réutiliser un ancien conducteur non identifié.
Le fil vert/jaune assure la sécurité en évacuant les défauts électriques vers la terre. Il reste obligatoire sur tous les circuits, surtout dans les pièces à risque (salle de bains, extérieur). Trop souvent absent dans les anciens logements, il doit être rétabli lors d’une rénovation.
Bleu = neutre
Vert/jaune = terre
Rouge, marron ou noir = phase ou commande
Le code couleur des fils électriques permet d’identifier chaque conducteur et de limiter les erreurs de branchement. Dans une installation conforme, ces repères visuels renforcent la sécurité des personnes et des équipements. Reconnaître la fonction de chaque fil évite les courts-circuits, les électrisations ou les pannes d’électricité. Ces bonnes pratiques restent essentielles pour poser une prise ou rénover un tableau.
Avant toute intervention, il est recommandé de tester les fils, de vérifier les schémas et de respecter la norme NF C 15-100. En cas de doute, un professionnel peut confirmer la conformité du câblage et sécuriser l’installation.
